La Besnoïtiose est une maladie parasitaire, vectorielle, saisonnière et incurable due à un parasite microscopique du groupe des coccidies Besnoitia besnoiti. Ce parasite se transmet de bovin à bovin par infection de voisinage via différentes piqûres d’insectes (taons, stomoxes) mais aussi par l’utilisation d’aiguilles à usage multiple. L’introduction de bovins infectés par leurs transports dans une zone non infectée étend le champ d’action de la maladie. Lorsqu’un insecte piqueur est interrompu pendant son repas de sang sur un bovin infesté (coup de patte, de queue …), il peut finir son repas sur un bovin indemne situé à proximité et lui inoculer le parasite.
Plusieurs paramètres influencent la vitesse de diffusion de la maladie dans le troupeau :
Les animaux contaminés par le parasite de la Besnoïtiose n’expriment pas tous des symptômes cliniques.
Cette maladie se développe en trois phases :
Un taureau malade de Besnoïtiose a de très grands risques d’être stérile. Il est donc impératif d’éliminer les mâles reproducteurs malades.
Il n’existe pas de vaccin, ni de traitement permettant de guérir les animaux. Au mieux, l’évolution des symptômes est stoppée. La progression rapide de l’infection dans le cheptel (20 à 40% de nouvelles infections par an). Les conséquences de la Besnoïtiose sont variables d’un élevage à l’autre. Elles peuvent être très lourdes sur le plan économique :
Depuis quelques années, la maladie progresse partout en France. D’un foyer originel situé en Ariège, des cas sont maintenant identifiés quasiment dans tous les départements. La prévention vise à :
Pour protéger les élevages ardennais, le Conseil d’Administration du GDS des Ardennes a validé la mise en place de nouveaux outils de prévention pour les éleveurs : contrôle à l’introduction et surveillance régulière de tout le cheptel par prise de sang.
La démarche est volontaire et le GDS aide financièrement les éleveurs concernés. Le contrôle des animaux avant leur participation aux concours départementaux est désormais obligatoire. Le test sur le Lait de Grand Mélange (Lait de tank) est mis en place pour compléter le dépistage des cheptels laitiers : il permet de détecter la présence de la maladie dans le troupeau par la recherche d’anticorps sur un échantillon de lait de tank.
Un plan d’assainissement (accompagnement technique et financier) est proposé aux éleveurs chez qui des cas positifs ont été détectés.
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